Activités

La formations dans le cadre de la recherche biographique - Enjeux, impacts et perspectives

Le 26 avril 2024, de 9h30 à 17h, à la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord - 20, avenue George Sand. 93210-Saint-Denis. M. Front Populaire


Les conditions de travail dans de nombreux domaines professionnels, l’entreprise, l’éducation, la santé ou le social sont durablement affectées par les politiques managériales néolibérales, axées sur les valeurs marchandes de productivité et régies par la performance et la combativité. Elles s’engouffrent dans une accélération sociale toujours plus effrénée (Rosa, 2013) et le sentiment d’une impuissance à l’action et de disqualification du travail réalisé saisit massivement les acteurs de ces secteurs. L’industrie numérique et la normalisation progressive des applications d’intelligence artificielle générative qui créent de nouvelles interactions homme-machine, allant jusqu’à reproduire les capacités cognitives de l’humain, ne sont pas sans poser un certain nombre de questions éthiques. La perte de sens au travail, d’humanité dans les liens et de reconnaissance sociale expose les personnes à l’angoisse de ne pas remplir leur tâche, au stress de la compétition et à la souffrance psychique, pouvant entraîner des troubles psycho-sociaux profondément déstabilisateurs. L’entrée en Anthropocène marquée par la montée en conscience de l’irréversibilité des phénomènes anthropiques mettent en question les formes de vie et les conditions d’habitabilité de la Terre, qu’il s’agisse, parmi bien d’autres manifestations planétaires, du réchauffement climatique ou de l’effondrement de la biodiversité. Les prises de conscience de tels enjeux recentrent les forces attentives sur les relations d’interdépendances entre les vivants, aussi bien qu’entre les vivants et les non vivants et sur la responsabilité des êtres humains à faire passer l’intérêt de la planète avant toute course aux profits égocentrés et d’en prendre soin.
Cette journée d’études s’inscrit dans le fil de ces considérations en montrant comment des dispositifs de recherche-formation proposés dans le cadre du secteur FORMATION du CIRBE (Collège international de recherche biographique en éducation) mis en place en collaboration avec LE GIS LE SUJET DANS LA CITE permettent de retrouver les potentialités d’un pouvoir d’agir par et avec un accompagnement biographique et d’impacter favorablement différents types de situations professionnelles. Centrés sur l’exploration des processus de biographisation des parcours des sujets apprenants, ces dispositifs prennent leur ancrage dans l’écoute, la rencontre et l’altérité partagée. Cette journée d’études interrogera également les particularités des interrelations qu’entretiennent formation et recherche biographique, caractérisées par une relation de réciprocité heuristique féconde, où l’agir individuel et collectif retrouve ses potentialités, où le sujet relève les défis d’un « exister » en résonance avec lui-même, les autres et son environnement ...


https://forms.gle/bfW4npm8kCAcR5iTA


Comment faire science autrement


Le 27 avril 2024, de 9h30 à 12h - Le Vent se lève !, 181, avenue Jean Jaurès, 75019-Paris. M. Ourcq


D'une communauté scientifique résonante

Un séminaire proposé par le GIS Sorbonne Paris Nord-Grand Campus Condorcet - LE SUJET DANS LA CITE, en partenariat avec Photo Doc, L’Observatoire des nouvelles écritures de la photographie documentaire, Le Vent se lève !, Zone libre d’art et de culture, éthique et solidaire


Nous aborderons dans ce séminaire la question de la mise en corps d’une pensée, de sa

gestation à son élaboration et à son partage auprès d’un public. Quelle alliance se noue chez un chercheur lorsque l’esprit rencontre le corps ? Quel impact ont les émotions sur l’organisation de cette pensée, qu’ouvrent-elles et qu’engagent-elles ? Et que se joue-t-il de la part du public lorsqu’il se retrouve dans les mêmes dispositions, quelles formes de réception et de participation prennent corps ?

Il s’agit d’envisager une communauté scientifique qui serait non seulement d’esprit mais aussi de corps. Une communauté scientifique incarnée qui partagerait le savoir comme une expérience totale où l’expression du corps engagerait d’autres formes d’élaboration, de réception et de participation. Une communauté scientifique « résonante » au sens d’Harmut Rosa où l’intime et le sensible féconderaient l’esprit, où le corps ne se dissocierait pas de l’intellect, créant un espace relationnel fertile qui rejoindrait l’idée d’une « démocratie sensible » développée par Michaël Foessel.

Ce séminaire propose une mise en acte concrète de ce propos. À partir d’une expérience personnelle réalisée au cours d’un récent colloque, Augustin Mutuale exposera les cheminements, détours et rebondissements qu’a pris l’élaboration d’une conférence lorsqu’elle a rencontré une situation existentielle imprévue. Il accompagnera  ce moment avec une présentation condensée de son intervention. Puis, Valérie Melin, Martine Janner-Raimondi, Christine Delory-Momberger et Adriana Renée Tobos qui étaient présentes au colloque feront écho à cette présentation. La parole sera ensuite largement donnée au public dans la volonté de créer une choralité fructueuse, posant des premiers jalons à la mise en oeuvre d’une communauté scientifique résonante.




La transmission : une affaire sensible

Le 2 décembre 2023 de 19h à 22h30 au Vent se lève - 181 avenue Jean Jaurès 75019 Paris


... Dans la suite du BANQUET DES VIVANTS précédent qui interrogeait le commerce qu’entretiennent les vivants avec leurs morts et de ses effets de connaissance dans nos existences, la question de la transmission s’est tout naturellement imposée et nous avons ressenti l’envie de la mettre en création dans cette nouvelle séquence, laissant ainsi augurer d’un continuum dans ces manifestations.

Comment transmettre et que transmettre ? De quelle nature est ce geste. S’agit-il d’un désir de laisser une trace, de croire que sa vie n’était pas vaine, de déposer un savoir intime ou plus spécifique concernant un engagement politique, citoyen ou humanitaire, une croyance spirituelle, un legs intellectuel. Veut-on oeuvrer à une transmission intergénérationnelle, faire de sa vie une oeuvre pour ses descendants, conserver les mémoires des disparus et leur rendre justice en honorant leurs actes ou en réparant ainsi l’outrage de leur invisibilité. Ressent-on l’urgence de témoigner d’un état de société, d’atrocités barbares, de crier ses espoirs et d’apporter ainsi sa modeste part à la construction d’un monde meilleur. Enfin, quelle considération octroyer à la transmission empêchée ou à la transmission invisible.

Quelle place est véritablement accordée à la transmission dans nos sociétés où l’accélération technique, le changement social et le rythme de vie engendrent une précarisation identitaire, un sentiment d’impuissance, une « détemporalisation » de l’histoire et de la vie (Rosa)1. L’avancée inexorable de la société numérique, deshumanisant la communication au profit du « sans contact » (Dugain & Labbé)2, enfermant les corps dans un quant-à-soi déréalisant, tend à désolidariser les relations et à fonctionnaliser les rapports humains. Les exils migratoires fragilisent les liens familiaux et ethniques et défont les histoires, ils renvoient à la solitude intérieure de la survie, ouvrant ainsi des brèches à l’errance existentielle.

L’ Anthropocène rend compte de l’impact dévastateur des activités humaines sur les écosystèmes terrestres et des dangers d’extinction que la Terre encoure mais elle met également en évidence les interdépendances des humains et des non humains sur un sol qui leur est commun (Pierron)3. N’y aurait-il pas là une voie nouvelle pour une transmission aux générations futures d’une synergie bouleversant le rapport existant que nous avons à nous-même et avec le monde du vivant et à s’aventurer dans l’« inexploré » d’une transmission faisant fi de la logique d’une verticalité ascendant-descendant et d’une chronicité temporelle, osant poser les jalons d’une transmission rétroactive.

L’art et la culture, en traversant les frontières de l’espace et du temps, peuvent oeuvrer à l’invention de nouvelles formes de transmission, nous ouvrant à des formes de transcendance. Saisissons ensemble au cours de cette soirée ces moments de grâce et de beauté, émanations d’un vivant créateur qui sont autant de précipités d’existence et de sagesse...



 

Assemblée générale des adhérent.es 2023

Le 9 septembre 2023 de 10h à 12h30 au Vent se lève - 181 avenue Jean Jaurès 75019 Paris


  • Cette AG est ouverte à un public de non-adhérents afin de vous rencontrer à cette occasion, de partager avec vous notre engagement et de vous présenter les différents événements et formations. Nous vous espérons nombreux à la fois engagement des sujets et réification des normes et appartenances.
  • Ordre du jour
  1. Approbation du compte-rendu de l’AG du 14 mai 2022
  2. Bilans financiers 2022
  3. Rapport d’activité 2022
  4. Présentation des publications de la revue LE SUJET DANS LA CITE Revue
    internationale de recherche biographique pour l’année 2022.
  5. Suite à la disparition de Jean-Claude Bourguignon : renouvellement du CA et
    élection d’un nouveau Bureau de l’association
  6. Nouvelles de l’association (membres, membres d’honneur, communication,
    contacts).
  7. Présentation des projets 2023

 

Se construire avec et dans le monde : part de soi, part d’autrui

Les 20, 21 et 22 septembre 2023, à l'Institut Catholique de Paris - 74 rue de Vaugirard 7006 Paris


Les constructions des sujets sont progressives : elles sont à la fois le fait des sujets eux-mêmes et des autrui avec lesquels ils sont en relation. Elles sont et processus individuels et processus collectifs qu’il convient de ne pas séparer. Les interactions permettent de penser ensemble les différentes facettes de cette construction, dans les contextes contemporains privilégiant dans cette construction à la fois engagement des sujets et réification des normes et appartenances.

Comment peut-on penser en même temps construction des activités et construction des sujets individuels et collectifs par et dans leurs activités et interactivités ?

Complétant la Biennale 2021, Faire/se faire, la Biennale 2023 aura pour objet la contribution réciproque et conjointe de la part d’autrui et de la part de soi dans la construction de soi et sollicitera sur ce thème communications de recherche et communication d’expérience.



Le banquet des vivants - qu'est-ce que les morts font aux vivants ?

Le 29 juin 2023 au Vent se lève - 181 avenue Jean Jaurès 75019 Paris


Le GIS le sujet dans la cité avec L' observatoire des nouvelles écritures de la photographie documentaire et Le vent se lève ! zone libre d’art et de cultures, éthique et solidaire


À l’instar de Vinciane Despret, philosophe des sciences et psychologue qui propose de repenser notre rapport à ceux qui nous ont quittés, en remettant en question leur séparation radicale d’avec les vivants et de refonder ce lien par les représentations et les œuvres d’art, nous tenterons d’explorer « par le milieu » (Deleuze), en s’écartant de l’opposition entre le rationnel et l’irrationnel, le commerce qu’entretiennent les vivants avec les morts.
Que ce soit le sentiment d’une présence manifeste ou fortuite, l’idée d’un inaccompli qu’il faudrait achever, d’une dette dont il faudrait s’acquitter, la responsabilité d’une transmission dont on serait dépositaire ou d’un devoir de mémoire à honorer, il s’agit à chaque fois d’une expérience subjective suffisamment déterminante pour qu’elle ait une action agissante sur nos existences. Des ressentis troublants, des saisissements, des impressions fortuites apparaissent comme autant de signes de reliance aux disparus ; trouvant leur synchronie dans le réel, ils deviennent des « éclats de vérité » (Souriau) et impactent notre cours de la vie. Sensible par sa part d’indétermination et d’incertitudes, le terrain de l’invisible devient fécond dans le domaine de la création lorsqu’il ouvre à une exploration par le milieu, en dehors de tout déterminisme, de notre relation aux morts. Lorsque les morts inquiètent le rationnel, ils font de nous des fabricateurs de récits, dit encore Vinciane Despret. De récits et d’art, l’élan de création comme
vecteur de production et de connaissance, de grâce et de gravité.
Et si les morts prenaient soin de nous lorsque l’on prend soin d’eux ? Cette soirée sera celle que nous en ferons.




Une vidéo

de la journée


ATTENTION : Modifications dans le programme de la journée (08/05/2023)

 

Mettre en dialogue la participation en Santé 


Une journée d'étude, le 28 juin 2023 de 8h45 à 17h, à la MSH Paris Nord - 20 Av. George Sand, 93210 Saint-Denis


Journée d'étude à la MSH Paris Nord organisée sur la base d'une recherche menée dans le cadre de la Plate-forme SHS Santé du Campus Condorcet, en lien avec la MSH de Lorraine. 


La plateforme SHS-Santé du Campus Condorcet, sous l’impulsion de l’Institut des sciences humaines et sociales (InSHS) du CNRS en partenariat avec l’INED, l’EPHE, l’EHESS, l’université Paris 13 Sorbonne Paris Nord ou encore l’EHESP et le CNAM, soutient les projets en faveur de l’engagement des patients et du public dans l’organisation des services et l’élaboration des politiques publiques et la recherche.

La dimension politique de démocratie en santé s’inscrit dans une triple préoccupation éthique, politique et épistémologique, qui vise : d’une part, à favoriser l’expression des ressentis et des éprouvés en rapport avec la considération phénoménologique du « vivre avec » la maladie au quotidien, incluant les dimensions de soin, de traitement, de suivi et d’accompagnement, ainsi que les relations aux proches dans un cadre de vie et un territoire donnés ; d’autre part, à mettre en dialogue des différents savoirs élaborés à partir des expériences faites. Précisément, reconnaître, promouvoir et faire dialoguer les différentes formes d’expertises relève de la notion de démocratie en santé plutôt que de la démocratie sanitaire (Demailly, 2014 ; Lefeuvre & Ollivier, 2018).

Le projet mis en œuvre de 2021 à 2022 s’est efforcé de mettre en œuvre un processus démocratique à partir de la problématique suivante : rendre compte du vivre avec une pathologie chronique à travers la déclinaison d’expériences de recherches participatives en santé afin d’identifier des leviers et des freins à la participation des acteurs concernés. La démarche adoptée a permis de constituer un groupe pluri-catégoriel et pluridisciplinaire composé de : personnes vivant avec une malade chronique, proches aidants, membres d’associations de patients, professionnels du soin et de la formation, étudiants et chercheurs en SHS et de les faire dialoguer ensemble à distance. Les échanges sur les expériences de recherches participatives en Santé ont permis d’identifier des pistes de réflexion en vue d’améliorer la participation des personnes concernées par une maladie chronique. À l’instar de Ferry-Danini (2019), loin de reproduire un clivage entre médecine humaniste centrée sur le patient et médecine scientifique à visée prédictive, il s’agit de mobiliser une mise en dialogue pour articuler les langages.
Notre hypothèse heuristique centrale consiste à poser que c’est en reconnaissant les différents savoirs : d’un côté, la nosographie médicale ; de l’autre, les savoirs construits à partir des expériences vécues et éprouvées des patients, des proches aidants et des soignants, qu’une contribution à l’amélioration démocratique des dispositifs médico- sociaux et de prévention en santé est possible. Les enjeux dépassent le seul appel à l’impératif moral visant à soulager la souffrance humaine et à restaurer la dignité de la personne (Marcum, 2008b), pour tenter d’articuler éthique, politique et épistémologique. Loin de tout angélisme, il ne s’agit d’oblitérer ni l’ambivalence, ni la part de négativité, car les projections sur ce qui est bon pour l’autre sont promptes à surgir (Jousset, 2018). La logique défendue promeut la réciprocité des échanges de savoirs, corrélative d’une capacité d’autoformation et de souci de soi vivant, pour tout sujet (Aujoulat & Sandrin ; 2019).

Cette journée d'étude donne à entendre les différentes voix des acteurs sous différentes voies, qu’il s’agisse d’échanges avec le public, suite aux lectures théâtralisées mettant en scène de larges extraits de propos d’acteurs ou lors des tables rondes organisées avec différents interlocuteurs.


Contact scientifique : sophie.arborio@univ-lorraine.fr




Des vidéos de la journée


Salon des nouvelles écritures de la photographie documentaire

Les 12, 13 et 14 mai 2023, les tables rondes du Salon 2023 -  à la Halle des Blancs Manteaux - 48 rue Vieille du Temple, 75004 Paris 


En collaboration avec le GIS LE SUJET DANS LA CITÉ, SORBONNE PARIS NORD - CAMPUS CONDORCET


  1. LANCEMENT DU LIVRE CÔTE FENÊTRE, Édition d’une RIVE À L’AUTRE
    avec le photographe Antoine Lecharny et la neuroscientifique Joëlle Provasi. À partir de l'expérience, à priori banale, du voyage en train, un photographe et deux scientifiques, spécialistes du cerveau, renouvellent notre manière de le vivre et de le penser, et livrent au fil de ces pages les résultats des plus récentes découvertes des neuroscientifiques sur notre cerveau. Joëlle Provasi et Mireille Rossel nous font entrevoir les innombrables capacités de notre cerveau, en matière de rythme, d’apprentissage et de réparation.
  2. AUTOPORTRAIT EN MIROIRS… MIROIRS DE L’AUTOPORTRAIT autour de David Wojnarowicz et avec Marion Scemama, Antoine d’Agata, en dialogue avec Christine Delory-Momberger & Valentin Bardawil
  3. AUTOPORTRAIT EN FAMILLE avec Guillaume Geneste & Julien Magre, en dialogue avec Christine Delory-Momberger & Valentin Bardawil
  4. LA PHOTOGRAPHIE CONTEMPORAIRE ET ANTHROPOCÈNE  avec Danièle Meaux, en dialogue avec Christine Delory-Momberger & Valentin Bardawil



Charlotte Flossaut

interview sur

TV5 Monde

Pouvoir d’agir dans des mondes vulnérables : croisement de points de vue conceptuels et empiriques

Le 13 janvier 2023 de 10h à 16h30. un atelier participatif de recherche - Salle 4.122, bâtiment Recherche Sud, 4ème étage, Campus Condorcet, 5 cours des Humanités, 93300, Aubervilliers


Atelier organisé par organisé par Izabel Galvao, Elona Hoover, Daniela Anjos


Cet atelier est une invitation à mettre collectivement au travail la notion de pouvoir d’agir dans sa valeur heuristique au niveau de la recherche engagée et située dans la Cité. Il se veut un espace de dialogue et de co-construction. 

Utilisée dans différents champs professionnels et terrains d’enquête, la notion de pouvoir d’agir se nourrit de perspectives théoriques diverses ...


ATTENTION  MODIFICATION 

Le paradigme du biographique à l’ère de l’Anthropocène

Les 14-15-16 février 2023, un colloque international, conçu dans le cadre du GIS LE SUJET DANS LA CITÉ Sorbonne Paris-Nord Campus-Condorcet - à la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord.


À la demande de nombreuses personnes intéressées à déposer un projet de communication dans le colloque international LE PARADIGME DU BIOGRAPHIQUE À L’ÈRE DE L’ANTHROPOCÈNE et qui n’ont pu encore le faire, nous avons décidé de décaler la date de dépôt au 15 décembre 2022.


 

Le paradigme du biographique à l’ère de l’Anthropocène

Les 14-15-16 février 2023, un colloque international, conçu dans le cadre du GIS LE SUJET DANS LA CITÉ Sorbonne Paris-Nord Campus-Condorcet - à la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord.


Après les colloques de Lille (2011) et de Paris (2019) qui dressaient un « état des lieux » de la recherche biographique, le présent colloque est celui d’une fondamentale interrogation : celle du devenir et des évolutions de la recherche biographique – et du paradigme biographique en général – à l’ère de l’Anthropocène. Si cette interrogation traverse et bouscule aujourd’hui toutes les disciplines et tous les domaines des sciences humaines et sociales, elle interpelle de façon particulièrement aiguë les courants biographiques dans leur ambition de comprendre les représentations et les constructions biographiques individuelles et collectives et de rendre compte des écritures de la vie et des figurations de soi, de l’autre
et du monde auxquelles elles donnent lieu.
Comment en effet la prise de conscience des conséquences des activités humaines sur les écosystèmes terrestres (dérèglement climatique et effondrement de la biodiversité), les mutations affectant les conditions d’habitabilité de la Terre mais en même temps la (re)découverte des interdépendances et des solidarités du vivant ne viendraient-elles pas mettre à l’épreuve nos représentations de la vie – la nôtre en tant qu’espèce et en tant qu’existence individuelle comme celle de toutes les autres formes de vie – et bouleverser le rapport que nous avons à nous-même et avec le monde du vivant ? Comment le
paradigme biographique pourrait-il se tenir à l’écart de ces révolutions – à la fois scientifiques, philosophiques, sociétales, culturelles, existentielles – et des ontologies nouvelles qui en résultent, recomposant en profondeur les relations entre nature et culture, entre humains et non-humains, et entre les humains eux-mêmes ?
Avant même de tenter de lui apporter de premiers éléments de réponse, l’ambition de ce colloque est d’abord de porter ce questionnement. Celui-ci sera décliné sous quatre angles dont chacun met en avant un domaine de l’existence et de l’activité humaine où le paradigme biographique trouve particulièrement à s’exercer : les domaines de la vie, de la formation, de la création, du soin. Ces axes sont thématisés dans les termes suivants :

  1. Axe 1 : Vivre (et écrire la vie) avec le vivant
  2. Axe 2 : Éduquer dans une société inclusive et pour un monde commun
  3. Axe 3 : Créer dans un monde relié
  4. Axe 4 : Prendre soin des humains et du monde

 

Inauguration du GIS LE SUJET DANS LA CITE Sorbonne Paris Nord-Campus Condorcet

Inauguration reportée du 11 avril au 30 septembre 2022 à la MSH Paris


Nous avons dû déplacer l'inauguration du GIS LE SUJET DANS LA CITE Sorbonne Paris Nord-Campus Condorcet, initialement prévue le 11 avril 2022 au Centre de colloques Campus Condorcet, au 30 septembre 2022 (9h00-12h30)à la MSH Paris Nord.

Cette modification est bien contre notre volonté et nous nous excusons auprès des personnes qui se sont inscrites à cette matinée qui ont montré ainsi leur intérêt et leur soutien.


Pour s'inscrire : https://forms.gle/2sG6ExUVCu1NPvKZA


... et comme nous dit le proverbe "A toute chose malheur est bon", cela permettra peut-être à des personnes dont la date initiale ne convenait pas en raison d'obligations indéplaçables, de venir nous retrouver pour ce beau et important jour.


Le symposium « Un réseau national et international de recherche biographique en éducation »,

organisé du 5 au 9 septembre 2022 à l’Université de Salvador de Bahia au Brésil, fait suite à la création du Groupement d’Intérêt Scientifique LE SUJET DANS LA CITÉ Sorbonne Paris Nord - Campus Condorcet.


Se fixant pour objet le partage d’expériences d’un réseau de recherche national et international, le symposium veut contribuer au renforcement des partenariats en cours et à la mise en place de nouvelles actions de recherche-formation axées sur la recherche biographique en éducation en France, au Brésil, en Argentine, en Colombie, au Mexique et au Chili.

La problématique qui mobilise le symposium intéresse la reconnaissance du pouvoir dire et du pouvoir agir des sujets, objectif central que se fixe le courant de la recherche biographique en éducation et enjeu éthique et politique aussi bien que scientifique. Le projet du GIS Le Sujet dans la Cité Sorbonne Paris Nord-Campus Condorcet vise à investiguer cette perspective à travers les territoires diversifiés et les situations individuelles et collectives qu’elle recouvre.


"S'engager avec" - intervention par l'image et éthique de terrain

Le  9 juin 2022 de 8H30 – 17H00 - Auditorium Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord - 20, avenue George Sand, 93210-Saint-Denis


Un symposium organisé par le GIS Le Sujet dans la cité et par Photo Doc

Ce que l’on appelle la « question du terrain », c’est-à-dire des modalités et de la qualité de la relation et du travail engagés avec les personnes rencontrées, relève des « questions vives » auxquelles sont confrontés le chercheur en sciences humaines et sociales mais aussi le photographe, le cinéaste, le romancier lorsqu’ils se donnent pour projet de « mettre en recherche », selon les langages et dans les formes qui sont les leurs, un champ de réalité, un état ou un aspect de l’expérience humaine saisie en contexte et dans ses singularités individuelles et collectives.
Dans ce symposium, cette question de la « relation d’enquête » sera abordée sous le prisme de l’image visuelle : avec les intervenants, on s’interrogera sur la manière dont le photographe ou le cinéaste nouent cette relation sur le terrain – ici en particulier le terrain migratoire –, sur les « nouvelles écritures documentaires » auxquelles elle les engage, et sur les implications éthiques et politiques de leur enquête et de ce qu’ils en donnent à voir.

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